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My Worm Factory, un lombricomposteur simple, respirant et propre

Nous nous sommes lancés dans cette aventure avec un partenaire (en plus de Maxime Blanco) : Carlos Maricato, ingénieur en génie biologique et porteur d’un projet de lombricomposteur tubulaire low-tech.

Pour cela, nous avons appuyé nos recherches créatives sur le concept de Carlos et sur une veille technologique et concurrentielle approfondie. Ainsi, nous avons passé quelques jours et quelques nuits de croquis et d’esquisses, de maquettes, de tasses de café, de modélisations 3D, de gnocchis au Roquefort, de rendus 3D, de pack shot vidéo (un grand merci à Igor Omodei !), de logos et d’infographies, de mise en page…

Le résultat est My Worm Factory, un lombricomposteur simple, respirant et propre.

C’est avec la volonté de promouvoir cet enjeu que le studio PILAG a décidé, avec un partenaire expert, de candidater au challenge 2018 de ZERO WASTE FRANCE.

En effet, l’association ZERO WASTE FRANCE et la fondation FAMAE ont lancé un « Prix du design ». Ce concours récompense les meilleures propositions en matière de compostage en milieu urbain.

Rendre le compostage un geste habituel et facile, dans un espace contraint

Le cahier des charges était précis et ambitieux : les propositions devaient répondre aux caractéristiques suivantes :

  • Être utilisables en appartements situés en zones urbaines,
  • Convenir à une famille de 4 personnes produisant environ 2 t de déchets/an, soit 40 kg par semaine dont 600 kg de biodéchets par an, soit 12 kg par semaine),
  • Pour le (lombri)composteur : permettant a minima le (lombri)compostage des déchets d’épluchures.

Les critères d’appréciation des propositions étaient les suivants :

  • Qualités esthétiques et intégration dans l’habitat,
  • Maniabilité,
  • Pour le (lombri)composteur : atouts pour le succès du processus de compostage.

 

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MyWormFactory est un lombricomposteur dit “vertical” car il ne possède pas de plateaux. En effet, par biomimétisme avec ce qui se passe dans la nature, le processus de dégradation des biodéchets se déroule dans un seul compartiment. Encore peu répandu en France, ce type de composteur est principalement anglo-saxon (ex : Hungry Bin, UrbanWormBag). Ainsi, son usage est simple : posez les biodéchets et récoltez le compost 1 mois plus tard !

Deux colonnes d’air et un système de collecte innovant

Le compartiment de MyWormFactory propose une nouvelle architecture tubulaire afin de limiter son encombrement. C’est un atout pour les espaces urbains réduits. Il possède 2 colonnes d’air qui organisent, par tirage naturel, une circulation d’air à l’intérieur de la matière. L’air favorise la dégradation aérobie des biodéchets, ce qui limite les risques d’odeur. De plus, cela évite le surplus d’humidité néfaste aux lombrics. Enfin, un hublot étroit permet le contrôle visuel du processus et maintient l’obscurité nécessaire aux lombrics.

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Nous avons simplié la récolte du compost grâce à notre système Pull&Turn©. Cette solution innovante permet, en 2 gestes simples, de faire tomber le compost dans le tiroir de récupération.

Par ailleurs, nous avons optimisé le coût de revient du produit pour une portée grand public. En effet, l’architecture produit consiste en deux demi-coques identiques pour le tube collecteur et l’embase. De plus, le produit est livré en kit, à assembler soi-même sans colle ni vis.

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Le lombricompost est une ressource valorisable en milieu urbain

MyWormFactory a une capacité de 40 litres, ce qui correspond à 2 semaines de génération de biodéchets de cuisine (hors jardin) par une famille de 4 personnes.

« Que faire de mon terreau, une fois mes pots remplis ? »

« Ne sommes-nous pas en train de détourner le problème et créer un nouveau biodéchet ? »

Effectivement, la démocratisation du compostage à domicile va créer un nouveau flux de déchets organiques. Ces flux devront être motivés et accompagnés par les collectivités.

En conséquence, un système de dépôt et de collecte sera indispensable à mettre en place. Il permettra aux foyers producteurs de lombricompost de gérer leur surplus et d’en faire profiter ainsi la ville et ses alentours. Ainsi les communes, au travers de ses opérateurs, pourront réutiliser ou valoriser ce précieux fertilisant.

De plus les applications sont multiples : agriculture urbaine, périurbaine, associations, parcs publics, jardins partagés, commerces bio et autres.

En conclusion, il devient aujourd’hui indispensable d’intégrer le composteur dans la ville. Le design facilite cette intégration !

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